L’équipe d’Angers fête sa victoire au stade Raymond Kopa. | STEPHANE MAHE / REUTERS

Soixante ans après sa finale de Coupe de France perdue contre Toulouse (6-3), le SCO Angers a obtenu le droit d’en disputer une deuxième, après sa victoire sur Guingamp (2-0), mardi 25 avril.

La tâche ne sera toutefois pas forcément plus facile qu’en 1957 – et c’est un euphémisme – puisque l’adversaire, le 27 mai, sera le Paris SG ou Monaco, qui s’affrontent mercredi au Parc de Princes.

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Angers, après une première demi-heure un peu fébrile, a globalement maîtrisé son sujet, s’enhardissant au fil de la première période, face à un Guingamp globalement maître du jeu jusqu’aux 30 mètres adverses, mais sans punch et sans idées à partir de là.

Les Angevins ouvraient le score par leur milieu de terrain Mangani (38) qui trompait Johnsson, malgré le retour de Didot. Sonné, Guingamp était à deux doigts d’encaisser le but du break juste avant la pause après un tir contré de Diédhiou, que Bérigaud avait bien suivi et reprenait de volée, mais Johnsson s’interposait (45).

Un coup de pouce de l’arbitre

Guingamp, double vainqueur de la compétition en 2009 et 2014, a bien tenté de forcer le destin en seconde période, mais souvent de façon brouillonne, et en ne se créant quasiment pas d’occasion nette.

Les Guingampais obtenaient pourtant un sacré coup de pouce de l’arbitre Thomas Millot, qui sifflait pénalty pour une main inexistante de Ndoye.

Mais il était écrit que le rendez-vous angevin avec l’histoire aurait bien lieu et Letellier se détendait magnifiquement sur sa droite pour dévier la frappe pas très précise de Briand sur son montant.

Quelques secondes plus tard, Karl Toko Ekambi profitait d’un contre pour asseoir définitivement le succès d’Angers (2-0, 90+2).