« Enorme surprise », « coup de tonnerre », « faits graves »... le 21 avril 2002, à 20 heures, lorsque le visage de Jean-Marie Le Pen s’afficha à côté de celui de Jacques Chirac, la stupéfaction s’empara des plateaux télévisés. Quinze ans plus tard, le 23 avril 2017, alors que le Front national, incarné cette fois par Marine Le Pen, se hisse de nouveau au second tour de l’élection présidentielle, c’est l’indifférence. Retour en images sur deux soirées électorales qui montrent la banalisation, en trois quinquennats, du Front national.