La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie, jeudi 27 avril, après l’arrestation à La Réunion d’un homme qui a blessé deux policiers en leur tirant dessus lors de son interpellation.

Selon la préfecture de La Réunion, deux policiers du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale) de La Réunion ont été blessés lors de l’interpellation d’un « individu dangereux ». Les jours des policiers et de l’assaillant ne sont pas en danger. Les policiers agissaient dans le cadre d’une procédure pour apologie du terrorisme.

« Ripostant aux tirs de celui-ci les policiers ont maîtrisé l’assaillant », écrit la préfecture sur son compte Twitter.

Agé d’une vingtaine d’années, l’agresseur, qui se serait converti assez récemment à l’islam, vivait avec sa mère dans un appartement situé au premier étage d’un immeuble de Saint-Benoît.

Filière djihadiste démantelée en 2015

Les forces de l’ordre sont aussi intervenues au même moment dans un autre immeuble de la ville, cette fois-ci sans heurt. On ignore si l’opération a donné lieu à une autre interpellation.

Une filière djihadiste, la première en outre-mer, avait été démantelée à La Réunion en juin 2015. Elle était dirigée un prédicateur salafiste présumé de 21 ans surnommé « l’Egyptien ». Il a été arrêté en juin 2015 et transféré à Paris, où il a été mis en examen et incarcéré.

Selon les chiffres de la préfecture de La Réunion, une centaine de personnes soupçonnées de radicalisation sont recensées dans l’île.