C’est un classique de chaque scrutin : les instituts de sondage publient des statistiques démographiques et sociologiques sur les électeurs. Découvrez ci-dessous quelques-uns des éléments retenus de l’étude d’OpinionWay (et, pour deux d’entre eux, de Harris Interactive).

Au-delà du vote des travailleurs, le vote des chômeurs est aussi caractéristique : ces derniers se sont prononcés à 30 % pour le Front national. Score encore plus écrasant pour les hommes et femmes au foyer, ils sont 39 % à avoir choisi Marine Le Pen.

Autre vote fortement corrélé à l’âge : celui pour Philippe Poutou. D’après les chiffres d’OpinionWay, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste réalise son meilleur score chez les 18-34 ans avec 1,9 %. Son pourcentage d’électeurs décline avec l’âge pour atteindre 0,4 % chez les personnes de 65 ans et plus.

Benoît Hamon n’a pas réussi à mobiliser les sympathisants du Parti socialiste qui n’ont voté qu’à 35 % pour lui, tandis que les personnes proches des Républicains ont supporté à hauteur de 76 % François Fillon. Jean-Luc Mélenchon a, lui, récolté les suffrages de 92 % des partisans d’extrême gauche.

Au contraire, les sympathisants CGT ont voté à 51 % pour Jean-Luc Mélenchon. Tous syndicats confondus, c’est Emmanuel Macron qui arrive en tête des suffrages avec 28 %, suivi de Mélenchon à 27 % des voix.

Les catholiques pratiquants réguliers (ceux qui vont à la messe au moins une fois par mois) ont voté massivement pour Les Républicains. Ainsi, François Fillon récolte 44 % des voix auprès de cette catégorie d’électeurs.

Méthodologies des sondages

  • Les chiffres relatifs à l’emploi, à l’âge et au report de voix sont tirés d’une étude OpinionWay pour Les Echos réalisée par Internet le 23 avril 2017 sur un échantillon de 9 010 personnes ayant voté au premier tour. Marge d’erreur de 0,5 à 1 point au maximum.
  • Les chiffres relatifs à l’appartenance religieuse et syndicale sont tirés d’une étude Harris Interactive réalisée par Internet le 23 avril 2017 sur un échantillon de 7 191 personnes inscrites sur les listes électorales. La méthode des quotas a été utilisée.