La crise au Venezuela expliquée en quatre minutes
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L’opposition au président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro a appelé samedi 29 avril à de nouvelles manifestations dans tout le pays à l’occasion de la fête du travail, le 1er mai. Les protestations, qui durent depuis un mois, ont fait une trentaine de morts.

« Nous voulons convoquer tout le peuple du Venezuela, dans les 24 Etats du pays, (…) contre la dictature », a ainsi déclaré Freddy Guevara, le vice-président du Parlement. « Nous allons marcher jusqu’aux sièges de la Cour suprême et du Conseil national électoral, dans le calme mais avec fermeté », a-t-il ajouté, en estimant que ces deux organes sont « phagocytés » par le gouvernement.

Inflation record

L’opposition entend organiser plusieurs rassemblements simultanés dans la capitale, Caracas, et les grandes villes du pays. Depuis début avril, les anti-chavistes multiplient les actions pour obtenir des élections générales anticipées, avant la fin du mandat du président Maduro en décembre 2018.

Sept Vénézuéliens sur dix souhaitent le départ du chef de l’Etat, alors que le pays fait face à une grave crise économique accentuée par la chute des cours du pétrole. Son inflation est la plus élevée du monde. Elle devrait atteindre 750 % en 2017, selon les prévisions du Fonds monétaire international. Une pénurie concerne en outre les deux-tiers des produits de base.