Lucas Pouille célèbre sa victoire sur le Britannique Bedene, à Budapest, le 30 avril. | ATTILA KISBENEDEK / AFP

Lucas Pouille a remporté le deuxième titre de sa carrière, dimanche 30 avril, sur la terre battue de Budapest, en gagnant la finale sans trembler face au Britannique Aljaz Bedene, 6-3, 6-1, en 1 h 04.

Après Metz en septembre 2016, le grand espoir du tennis français, 14e joueur mondial, a étoffé son palmarès en signant une prestation digne de son statut de tête de série no 1 en Hongrie.

Sa finale ratée en février à Marseille contre Jo-Wilfried Tsonga paraît désormais loin. Contre Bedene, modeste 68e joueur mondial, Pouille a maîtrisé son sujet dans la lignée de son début de saison réussi sur l’ocre.

Une semaine après avoir atteint les demi-finales à Monte-Carlo, Pouille monte en puissance à un mois de Roland-Garros. Le 22 avril, il avait pourtant quitté le Rocher « déçu » par sa défaite contre Albert Ramos. « Je vais aller à Budapest et essayer de faire un bon tournoi là-bas », avait-il déclaré. Mission réussie.

Le chiffre porte-bonheur

Pouille partait grand favori face au no 4 britannique. Il l’avait déjà battu, à Marseille, mais son adversaire restait sur une dynamique à faire déjouer les pronostics : 16 victoires de suite, dont deux tournois sur le circuit secondaire (Challenger).

Le Français n’a pas sous-estimé la menace, et son début de rencontre l’a prouvé. Il a breaké Bedene sur sa première mise en jeu, puis à 4-1, pour vite prendre le large. Pouille a ensuite juste manqué de concentration pour boucler le set à 5-2. Il a raté trois balles de set de suite sur le service de son adversaire, mais ne s’est pas fait prier sur sa quatrième tentative (6-3).

Même musique lors de la seconde manche : deux breaks rapides, à 1-1 puis 3-1, ont mis Pouille sur orbite. Mais le Nordiste n’a pas flanché au moment de conclure. Il a gagné sur sa seconde balle de match, en deux manches sèches. Deux, le chiffre porte-bonheur de Pouille dimanche.