La Grèce est parvenue à un accord préliminaire avec ses créanciers qui devrait ouvrir la voie à des discussions sur la réduction de sa dette, a annoncé mardi 2 mai le ministre grec des finances, Euclide Tsakalotos.

L’accord, qui définit des réformes du marché du travail, de l’énergie, ainsi qu’une baisse des coûts des retraites et des hausses d’impôts, représente une avancée majeure dans les discussions entre le gouvernement de gauche d’Alexis Tsipras et l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

« Fumée blanche »

Les négociations entre la Grèce et ses créanciers sur la revue du dernier plan d’aide, commencées en octobre, auraient dû se conclure en décembre, mais elles avaient pris du retard, principalement en raison de dissensions entre l’Union européenne et le FMI sur les objectifs d’assainissement budgétaire.

« Il y a eu de la fumée blanche, a dit Euclide Tsakalotos à des journalistes. Les négociations sur un accord technique ont été conclues sur toutes les questions (…). La voie est désormais ouverte pour des discussions sur l’allégement de la dette. »

Une réunion des ministres des finances de la zone euro doit valider l’accord le 22 mai.