James Comey a confirmé, le 20 mars,  que le FBI enquêtait sur une éventuelle « coordination » entre des proches du président américain Donald Trump et la Russie. | Alex Brandon / AP

James Comey, le directeur du FBI, est appelé à venir témoigner, mercredi 3 mai, devant le comité judiciaire du Sénat des Etats-Unis sur l’ingérence de la Russie dans la dernière élection présidentielle américaine.

Son audition doit débuter au lendemain de l’intervention de Hillary Clinton. La candidate démocrate à l’élection de novembre 2016 a livré, mardi, son interprétation la plus claire à ce jour de sa défaite face à Donald Trump, accusant le directeur du FBI, James Comey, Vladimir Poutine et WikiLeaks de lui avoir volé une victoire quasi acquise.

Le président Donald Trump lui a répondu quelques heures plus tard par deux tweets sarcastiques, répétant que les démocrates utilisaient ces accusations antirusses comme excuse pour masquer leur humiliation dans les urnes.

Enquête des services de renseignement

Pourtant, James Comey avait confirmé, le 20 mars, devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants que la police fédérale enquêtait sur une éventuelle « coordination » entre des proches du président Donald Trump et la Russie avant l’élection. Il devrait s’exprimer à nouveau devant cette commission, jeudi.

Au début d’octobre 2016, les services de renseignement américains ont accusé la Russie d’ingérence dans l’élection présidentielle pour favoriser M. Trump. Au début de janvier, ils avaient également mis en accusation le président russe, Vladimir Poutine.