Pendant sa campagne électorale, M. Trump a qualifié le changement climatique de « canular » perpétré par la Chine et a promis d’annuler l’accord de Paris une fois président. | Mike Theiler / REUTERS

Lors d’une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron, mardi 9 mai, le président chinois, Xi Jinping, s’est engagé à « défendre » l’accord de Paris sur le climat aux côtés du nouveau président français.

Une réunion des conseillers de l’administration Trump qui était prévue le même jour pour décider du retrait ou non des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat a été reportée en raison d’un problème de calendrier, a annoncé la Maison Blanche, qui n’a pas fourni de nouvelle date.

La réunion devait trancher le débat interne au sein de l’administration portant sur le fait de savoir si le président devait ou pas tenir sa promesse de campagne de faire sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris. Pendant sa campagne électorale, M. Trump a qualifié le changement climatique de « canular » perpétré par la Chine et a promis d’annuler l’accord de Paris une fois président.

Un accord ratifé par 144 pays

La communauté internationale s’était engagée en décembre 2015 à Paris à agir pour limiter la hausse de la température moyenne « bien en deçà de + 2 °C », un seuil déjà synonyme de bouleversements à grande échelle, et « si possible à + 1,5 °C » par rapport à l’ère industrielle.

A l’exception de la Syrie et du Nicaragua, tous les membres de la Convention de l’ONU sur le climat ont signé l’accord de Paris. Sur 195 signataires (194 pays plus l’Union européenne), 144 l’ont déjà ratifié, soit 83 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Parmi les grands émetteurs, seule la Russie (5e après la Chine, les Etats-Unis, l’Union européenne et l’Inde) n’a pas encore ratifié le texte.

Donald Trump a promis d’annoncer sa décision avant le sommet du G7 prévu en Italie les 25 et 26 mai.