Francois Hollande et Emmanuel Macron, à Paris, le 10 mai 2017. | Christope Ena / AP

Le président de la République François Hollande a souligné, mercredi 10 mai, lors du dernier conseil des ministres de son quinquennat, qu’« oublier le dialogue social » pouvait « coûter cher », selon des propos rapportés par Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement.

Sans doute faut-il voir dans la phrase de François Hollande un message implicite à son futur successeur, Emmanuel Macron, qui a déclaré, pendant la campagne électorale, qu’il prévoyait de gouverner par ordonnances au début de son mandat. Le candidat d’En marche ! (mouvement rebaptisé La République en marche depuis le début de cette semaine), élu le 7 mai contre Marine le Pen avec 66 % des suffrages, succédera officiellement à M. Hollande, lors d’une cérémonie prévue dimanche 14 mai.

Le président de la République a estimé que « le dialogue social avait été un sujet, un marqueur très fort » de son quinquennat, ajoutant qu’« à chaque fois qu’on l’oubliait, cela pouvait coûter cher », a rapporté Stéphane Le Foll. Le quinquennat de François Hollande a notamment été marqué par une série de manifestations contre la loi El Khomri réformant le code du travail, un texte imposé sans le vote du Parlement grâce à l’article 49.3.