Dès dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon avait lancé un appel aux électeurs de La France insoumise à se « fédérer » pour les législatives afin de s’opposer à Emmanuel Macron. | KAMILZIHNIOGLU / AP

Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, a annoncé, mercredi 10 mai, qu’il serait candidat aux élections législatives des 11 et 18 juin, probablement à Marseille, l’une des quatre grandes villes de France où il est arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle.

« Les amis ont dit “tu ne peux pas aller dire aux gens nous repartons à la bataille, nous allons être majoritaires aux élections législatives et tout le monde y est sauf toi, ça ne tient pas debout”, donc il faut y aller », a-t-il expliqué sur BFM-TV et RMC.

« Reste dans la courte liste [des endroits où il pourrait se présenter] deux ou trois villes en France et en particulier la ville de Marseille », où il a recueilli 24,82 % des voix le 23 avril, mais « l’affaire n’est pas dite », a prévenu l’eurodéputé, arrivé quatrième du premier tour de la présidentielle au plan national.

Pas d’accord avec le PCF

Dès dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon avait lancé un appel aux électeurs de La France insoumise à se « fédérer » pour les législatives afin de s’opposer à Emmanuel Macron, « nouveau monarque présidentiel ».

La France insoumise a annoncé mardi qu’il n’y aurait pas d’accord pour les élections législatives de juin avec le Parti communiste français (PCF), lui renvoyant la responsabilité de l’échec de l’élection présidentielle, dans un communiqué.