Christian Estrosi à Paris, le 24 avril. | Stephane Mahe / REUTERS

Christian Estrosi (Les Républicains) a été réélu lundi 15 mai maire de Nice, une semaine tout juste après sa démission surprise de la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il a été réélu par 55 voix sur 57 avant d’être chaleureusement applaudi.

M. Estrosi doit cependant rester président délégué de la région, « en accord avec Renaud Muselier », qui devrait lui succéder à la tête de l’éxécutif régional.

« Ma seule ambition, c’est de servir ma ville »

Concerné par la règle du non-cumul des mandats, M. Estrosi, 61 ans, avait cédé son fauteuil de maire de Nice il y a moins d’un an. Il avait cependant conservé un lien avec la ville comme premier adjoint en charge de la sécurité, des ressources humaines, aux finances, aux transports, aux travaux et même à la voirie et au stationnement.

En décembre 2015, Christian Estrosi avait emporté au second tour les élections régionales face à la liste du FN emmenée par Marion Maréchal-Le Pen, grâce au retrait du candidat socialiste Christophe Castaner, porte-parole d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

M. Estrosi, qui a apporté un franc soutien à M. Macron dans l’entre-deux-tours, a assuré que sa démission de la présidence de la région était liée à la victoire du candidat d’En marche ! à la présidentielle. « Ma seule ambition, c’est de servir ma ville et ma région, pas d’entrer au gouvernement », a-t-il déclaré lundi dernier.