Conférence de presse de Marine Le Pen et Nicolas Dupont Aignan, le 29 avril aux Salons Hoche à Paris. | LAURENCE GEAI POUR LE MONDE

Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan qui avait rallié Marine Le Pen entre les deux tours de la présidentielle, a annoncé samedi qu’il avait investi des candidats aux législatives des 11 et 18 juin « dans la quasi-totalité des [577] circonscriptions », y compris face à des candidats FN, en précisant : « Comme cela a toujours été prévu. »

Lundi 15 mai, Nicolas Dupont-Aignan, sur BFM-TV, a confirmé que son mouvement mettait fin à son accord avec le Front national, qui prévoyait le retrait de celui-ci d’une cinquantaine de circonscriptions.

M. Dupont-Aignan a rappelé que l’accord avec le Front national était un « accord de second tour » dans le cadre de son soutien à Marine Le Pen dans son duel face à Emmanuel Macron.

« Mon parti a décidé de rester libre totalement pour que les Français aient le choix d’un patriotisme républicain de bon sens différent du Front national, tel que je l’avais exprimé au premier tour de la présidentielle », a ajouté le président de DLF.

Quant au second tour des législatives, « dans chaque circonscription, en fonction de qui il y aura en tête, il y aura des désistements au cas par cas », a-t-il poursuivi, en soulignant qu’il pourrait appeler à voter autant pour des candidats Les Républicains souverainistes comme Henri Guaino ou Jacques Myard qu’un Front national « qui partage mes valeurs, par exemple Florian Philippot ».