Dix-sept fugitifs ont été tués en Papouasie-Nouvelle-Guinée après une évasion collective, rapporte lundi la presse locale, qui signale que 57 détenus sont toujours en cavale. Cette évasion s’est produite vendredi matin dans la prison de Buimo, à Lae, deuxième ville de Papouasie. Les gardiens ont tenté de l’empêcher en ouvrant le feu.

« Ce sont des personnes indésirables qui constituent une menace pour la population », a déclaré Anthony Wagambie Jr, commandant de la police de Lae, exhortant leurs proches à ne pas leur donner asile. « La majorité des fugitifs ont été arrêtés pour des crimes graves et attendaient d’être jugés », a-t-il ajouté, citant des personnes poursuivies pour vols à main armée, cambriolages ou encore vols de voitures.

Une trentaine de détenus s’étaient déjà évadés en février 2016 de cette même prison. Douze avaient été tués et au moins 17 autres blessés par la police.

L’insécurité et la criminalité sont endémiques en Papouasie-Nouvelle-Guinée et minent, selon la Banque mondiale, le développement économique de ce pays du Pacifique où de nombreux habitants vivent dans des lieux reculés.