Andy Murray vit un début de saison difficile. | ANDREAS SOLARO / AFP

Le numéro 1 mondial et tenant du titre Andy Murray s’est incliné dès son entrée en lice mardi 16 mai lors du Masters 1 000 de Rome contre l’Italien Fabio Fognini (29e), vainqueur 6-2, 6-4.

Le Britannique, qui n’avait pas gagné plus de trois matches consécutifs lors de ses trois précédents tournois sur terre battue, présente un bilan très décevant, voire inquiétant, alors que Roland-Garros débute dans moins de deux semaines. Écarté dès les huitièmes de finale à Monte-Carlo, lors des demi-finales à Barcelone puis dès les huitièmes à Madrid la semaine passée, le double champion olympique a cette fois-ci chuté dès son premier match.

En manque de puissance dans ses frappes, lent dans ses déplacements, pas suffisamment agressif, l’Ecossais a subi la fougue du local de l’étape, transcendé par les spectateurs d’un court central bondé pour ce dernier match de la journée.

Fognini, qui avait accroché Nadal la semaine passée à Madrid au même niveau de la compétition (2e tour), a su profiter de la période difficile traversée par son adversaire.

Enchaînement de contre-performances

Murray n’a, semble-t-il, toujours pas digéré sa fabuleuse fin de saison 2016 qui l’avait vu ravir la place de numéro 1 à Novak Djokovic. En 2017, il n’a remporté qu’un seul tournoi, début mars à Dubaï, et a enchaîné les contre-performances depuis.

C’est sa deuxième élimination d’entrée après celle subie à Indian Wells en mars. Murray avait ensuite pris plus d’un mois de repos pour soigner son coude droit douloureux et n’était revenu que pour le Masters 1000 de Monte-Carlo en avril. Sous les yeux du footballeur Francesco Totti, star de l’AS Rome, le Britannique n’était encore une fois que l’ombre de lui-même.

Vite distancé dans le premier set (4-0), après avoir perdu deux fois sa mise en jeu, il n’a pas été en mesure d’inverser la tendance. Sous les acclamations du public, Fognini a commencé à croire de plus en plus à la victoire. Il s’est encore offert deux breaks d’avance dans la seconde manche, avant de mener 5-1. Murray a retrouvé un peu d’énergie pour effacer un break mais l’embellie n’était que de courte durée.