Les Etats-Unis ont bombardé jeudi 18 mai un convoi lié au régime syrien près de la frontière jordanienne, six semaines après les frappes de l’administration Trump contre une base aérienne du régime de Damas.

« La coalition a frappé des forces prorégime (…) qui présentaient une menace pour des forces américaines et des forces alliées (syriennes) à Al-Tanaf » près de la frontière jordanienne, a déclaré le colonel Ryan Dillon, un porte-parole militaire de la coalition antidjihadistes commandée par Washington. Sur Twitter, la coalition internationale a affirmé que ces forces prorégime avancaient dans une zone d’Al-Tanaf en dépit de « tentatives de dissusasion de la Russie » et de frappes préventives.

Deuxième frappe depuis avril

Jeudi soir, le secrétaire à la défense américain, Jim Mattis, a assuré que les Etats-Unis ne cherchaient pas accroître leur « rôle dans la guerre civile syrienne » pour défendre les troupes sur place. Le régime de Damas n’a pas confirmé dans l’immédiat la frappe américaine.

Les Etats-Unis et la coalition ne bombardent pas les forces liées au régime syrien, à l’exception du bombardement de la base aérienne syrienne d’Al-Chaayrate au début d’avril décidée par le président Donald Trump en représailles à l’attaque chimique de Khan Cheikhoun, imputée au régime de Bachar Al-Assad.