Ce n’est cependant pas la première fois que Salva Kiir s’engage à déposer les armes depuis le début de la guerre civile en 2013, sans que cela se concrétise sur le terrain. Le président sud-soudanais a lancé lundi 22 mai le processus de « dialogue national » censé permettre de rétablir la paix. 94 membres du comité chargé de le mettre en œuvre ont prêté serment. Salva Kiir a indiqué souhaiter que « le comité conduise des consultations aussi larges que possible pour permettre aux Sud-Soudanais d’exprimer leurs opinions et leurs aspirations à restaurer la paix dans leur pays ». Le dialogue exclut le leader de l’opposition et ex-vice président Riek Machar. « [Si] Riek Machar venait, il causerait une nouvelle guerre à Juba » a-t-il déclaré.