L’armée sri-lankaise a mobilisé des hélicoptères, des bateaux et des véhicules amphibies pour porter assistance aux sinistrés. | Eranga Jayawardena / AP

Le Sri Lanka affronte actuellement ses pires inondations depuis 2003. Au moins 146 personnes sont mortes, mais le centre de gestion des catastrophes, un organisme officiel sri-lankais, a précisé qu’au moins 112 personnes étaient toujours portées disparues dimanche 28 mai. Par ailleurs, un demi-million de sinistrés ont été déplacés, selon les autorités.

Une accalmie dans les précipitations a permis une baisse du niveau des eaux dans certaines zones. Les secouristes ont ainsi pu acheminer de l’aide aux habitants. De nombreux villages étaient cependant toujours sous les eaux dimanche. Des équipes médicales ont été envoyées dans les zones les plus touchées pour tenter d’empêcher l’apparition de maladies comme le choléra (favorisé par l’absence de traitement des eaux usées).

Glissements de terrain

« Nous avons l’expertise pour faire face à ce type de situation », a affirmé le ministre sri-lankais de la santé, Rajitha Senaratne. Ce dernier a ajouté que la plupart des victimes avaient péri dans des glissements de terrain.

L’armée a mobilisé des hélicoptères, des bateaux et des véhicules amphibies pour porter assistance aux sinistrés et distribuer de la nourriture et des produits de première nécessité.

Le Sri Lanka a également appelé à l’aide internationale. L’Inde a notamment dépêché un navire militaire. Les Nations unies ont annoncé qu’elles enverraient des conteneurs d’eau et des tablettes de purification de l’eau. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit fournir des médicaments dans les zones touchées.