Le logo de l’opérateur Free. (Photo d’illustration) | PHILIPPE HUGUEN / AFP

L’association de consommateurs UFC-Que choisir a annoncé mercredi 31 mai avoir obtenu de l’opérateur de téléphonie Free qu’il dédommage des abonnés à la 3G ayant subi des désagréments entre janvier 2012 et octobre 2015. Cet accord à l’amiable, validé par un juge, vient clore une action de groupe intentée contre Free, a ajouté l’association de consommateurs dans un communiqué.

L’indemnisation sera de 1 euro par mois de désagrément dans la limite de 12 euros maximum. Cet accord « permet ainsi de solder le différend entre Free Mobile et l’UFC-Que choisir sur la qualité des services 3G proposés par l’opérateur », a indiqué l’association dans son communiqué. Interrogé par l’AFP, l’opérateur n’a pas souhaité réagir.

Les cas « signalés » remboursés

Concrètement, Free devrait envoyer « sous quinze jours » un formulaire aux abonnés concernés pour qu’ils obtiennent cette indemnisation qui prendra la forme d’une réduction appliquée sur l’une des deux factures suivantes. Ces indemnisations concernent les clients disposant du forfait à 19,99 euros par mois, ou 15,99 euros par mois s’ils sont déjà abonnés fixe chez Free, rappelle par ailleurs l’association.

« L’opérateur s’engage à régler de bonne foi les cas de contestation qui lui auront été directement signalés par les abonnés, ou alors par l’intermédiaire de l’UFC-Que choisir », ajoute le communiqué.

Dernier entré sur le marché, en 2012, l’opérateur Free est également le dernier à construire son réseau mobile et dispose actuellement d’un contrat d’itinérance avec son concurrent Orange afin d’offrir une couverture nationale à ses abonnés. Grâce aux déploiements réalisés depuis, Free revendique une couverture de 90 % de la population en 3G et 80 % en 4G au 1er janvier 2017.