Le président américain Donald Trump a renoncé, pour l’instant, à transférer l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, contrairement à une promesse qu’il avait faite pendant la campagne, a annoncé, jeudi 1er juin, la Maison Blanche.

Donald Trump a signé une clause dérogatoire ordonnant de conserver la chancellerie américaine à Tel-Aviv pour six mois supplémentaires, conformément à la pratique de tous les présidents américains successifs qui ont, depuis la fin des années 1990, paraphé deux fois par an cette dérogation.

« Le président Trump a pris cette décision pour maximiser les chances de négocier avec succès un accord entre Israël et les Palestiniens », a expliqué la présidence dans un communiqué.

« Savoir seulement quand »

Lors de sa visite en Israël, le 22 mai, le président des Etats-Unis avait déjà affirmé sa conviction qu’il existait « une occasion rare » d’apporter la paix dans la région. « Nous avons devant nous une occasion rare d’apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région », a-t-il déclaré à l’aéroport international de Tel-Aviv. « Mais nous ne pouvons y arriver qu’en travaillant ensemble. Il n’y a pas d’autre solution », a-t-il insisté.

Donald Trump « a plusieurs fois fait part de son intention de déménager l’ambassade, la question n’est pas de savoir si cela se produira, mais seulement quand », a toutefois précisé l’exécutif américain.

Les Palestiniens, des dirigeants arabes et même l’ancien secrétaire d’Etat américain, John Kerry, ont plusieurs fois mis en garde contre le risque d’une explosion de violence en cas de déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem.