Dans cette étude, l’UFC affirme que 1 000 produits sont désormais classés comme contenant des substances « indésirables ». AFP PHOTO/CHARLY TRIBALLEAU. / AFP / CHARLY TRIBALLEAU | CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Gel coiffant fixation blindée Vivelle Dop, spray solaire pour enfant, bille pour les yeux L’Oréal Men, traitement pour lèvres Mavill... L’association UFC-Que Choisir a annoncé, mercredi 7 juin, avoir repéré vingt-trois produits cosmétiques incorporant dans leurs formules des substances « rigoureusement interdites » et pourtant vendus sur le marché. L’association réclame le « retrait immédiat » de ces produits « hors la loi » selon elle.

Dans cette étude, l’UFC affirme en outre que 1 000 produits sont désormais classés comme contenant des substances « indésirables ». L’association identifie en outre désormais douze composés « préoccupants » (perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants, etc.), contre onze précédemment.

Appel à la Commission européenne

Dans son communiqué, l’association exhorte la Commission européenne à « publier enfin une définition ambitieuse des perturbateurs endocriniens », en incluant également les ingrédients qui sont suspectés d’en être. La Commission européenne avait proposé il y a un an des critères de définition, plus de deux ans après la date initialement promise, suggérant qu’un perturbateur endocrinien soit défini comme une substance qui a des effets indésirables sur la santé humaine et qui agit sur le système hormonal, avec un lien prouvé entre les deux.

Cependant cette définition avait été jugée trop étroite par certains Etats membres, dont la France. Jusqu’à présent, toutes les tentatives pour parvenir à un vote des Etats de l’Union européenne sur la question ont échoué. Fin mai, le vote a de nouveau été reporté.