Taylor Swift est l’une des stars américaines les plus populaires de sa génération. | John Salangsang / John Salangsang/Invision/AP

Après un départ fracassant en 2014, la star américaine de la pop Taylor Swift est réapparue, vendredi 9 juin, sur les services de streaming musical Spotify, Google Play et Amazon Music. Celle-ci critiquait à l’époque les conditions de rémunération des artistes dont les titres étaient écoutables sur ces plates-formes, comme elle l’expliquait alors dans une tribune dans le Wall Street Journal :

« La musique change si rapidement, et le paysage de l’industrie lui-même change si vite, que toutes les nouveautés, comme Spotify, ressemblent, pour moi, à une grande expérimentation. Je ne veux pas que le travail de ma vie serve à une expérimentation qui, selon moi, ne rétribue pas correctement les auteurs, producteurs, artistes et créateurs de cette musique. »

L’annonce avait fait grand bruit, au moment de la sortie de l’album 1989 de Taylor Swift, une des stars américaines les plus populaires de sa génération. Elle avait aussi, l’année suivante, boudé la plate-forme de streaming d’Apple, qui s’apprêtait à ouvrir ses portes, lui reprochant de ne pas rémunérer les artistes dont les musiques étaient écoutées par des internautes durant une période d’essai gratuite. En réaction, Apple avait changé sa politique et récupéré Taylor Swift : un coup de maître face à ses concurrents Spotify, Deezer et consorts, privés de la star.

Son agent a affirmé vendredi que ce retour sur les autres grandes plates-formes célébrait les 10 millions de ventes de 1989 dans le monde et ses 100 millions de ventes de titres aux Etats-Unis. Cela pourrait s’expliquer aussi par l’évolution desdites plates-formes, et par les différents contrats qu’elles ont signés ces derniers mois avec les ayants droit. D’autres soulignent aussi une coïncidence suspecte : le retour de Taylor Swift sur ces services a lieu le même jour que la sortie de Witness, le dernier album de Katy Perry, considérée comme sa grande rivale.