Le défenseur des droits, Jacques Toubon, s’inquiète d’« atteintes aux droits fondamentaux » des migrants à Calais « d’une exceptionnelle et inédite gravité », dénonçant « des conditions de vie inhumaines » et la « sorte de traque » qui les vise.

Après un déplacement de ses services lundi à Calais, M. Toubon « exhorte les pouvoirs publics à ne pas s’obstiner dans ce qui s’apparente à un déni d’existence des exilés » et demande notamment « l’autorisation des distributions de repas, la mise à l’abri des mineurs », selon le compte rendu de cette visite publié mercredi 14 juin.

Au début de juin, des associations se sont plaintes des « entraves répétées » et de la violence des forces de l’ordre à l’encontre des migrants dans le Calaisis. Elles estiment entre 400 et 450 le nombre de migrants présents dans le Calaisis, « obligés de se cacher le jour en restant sans cesse mobiles ».