En janvier 2016, Otto Warmbier est interpellé à l’aéroport de Pyongyang pour avoir dérobé une affiche de propagande de l’hôtel où il séjournait. En mars, le jeune homme est condamné à quinze années de travaux forcés. Pendant des mois, la diplomatie américaine ne cesse d’exhorter la Corée du Nord à gracier Warmbier. Elle accuse Pyongyang d’avoir prononcé une peine trop lourde et d’instrumentaliser l’affaire à des fins politiques. Le 13 juin, Otto Warmbier peut enfin rentrer chez lui, mais les autorités nord-coréennes annoncent alors qu’il est dans le coma depuis plus d’un an. Que s’est-il passé ?