Le temps presse. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à EDF d’effectuer des réparations « au plus tôt » sur des équipements électriques de secours de huit centrales qui présentaient des anomalies potentiellement préjudiciables en cas de fort séisme.

Elles concernent « la tenue au séisme des systèmes auxiliaires des groupes électrogènes de secours (diesel de secours) », des centrales nucléaires de Belleville, Cattenom, Flamanville, Golfech, Nogent, Paluel, Penly et Saint-Alban, a détaillé l’ASN dans un communiqué mardi.

« Progamme de renforcement » lancé

Compte tenu de l’importance du sujet, l’ASN a demandé à EDF de « résorber au plus tôt » cette défaillance, à savoir « sous trois semaines » pour au moins l’un des deux diesels de secours et « sous un mois et demi » pour le second, a expliqué Julien Collet, directeur général adjoint de l’autorité.

Dans un communiqué distinct, EDF a déclaré avoir commencé « un programme de renforcement de ces ancrages sur l’ensemble des unités de production de 1 300 MW » et que les « remises en conformité » de ces équipements sont « en cours » et seront achevées dans les délais.

L’événement a été classé au niveau 2 sur l’échelle INES (échelle internationale de classement des événements nucléaires) qui en compte sept, souligne EDF, précisant que « les défauts à l’origine de cette déclaration n’ont eu aucun impact sur la sécurité des salariés ni sur l’environnement ».