Le président du MoDem, François Bayrou, en avril 2017 au siège du parti centriste. | JOEL SAGET / AFP

Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti. Contacté par Le Monde le 20 juin, le ministre de la justice et président du MoDem, François Bayrou, a fait savoir que la décision de Sylvie Goulard était liée à des raisons « strictement personnelles » et ne remettait pas en cause la participation du parti centriste au futur gouvernement.

Le lendemain, il annonçait qu’il quittait ses fonctions ministérielles et ne souhaitait pas faire partie du prochain gouvernement. Un choix également fait par Marielle de Sarnez, autre ministre MoDem nommée par Edouard Philippe, également visée par l’enquête préliminaire. Le 21 juin, son parti annonçait qu’elle prendrait la présidence du groupe MoDem à l’Assemblée. Retour sur les origines de l’affaire des assistants du MoDem.