En 2016, cette journée spéciale avait permis une baisse moyenne de 20 à 35 % de dioxyde d’azote dans le périmètre de l’opération. | LIONEL BONAVENTURE / AFP

Des rues désertées par les automobilistes, laissées accessibles aux piétons et aux vélos dans toute la capitale pendant une journée. Dimanche 1er octobre, pour la troisième édition de la journée sans voiture, la mairie de Paris interdira aux véhicules à moteur de circuler dans l’ensemble des rues parisiennes.

Si, en 2016, seuls quelques arrondissements du centre de la capitale avaient été concernés, le dispositif sera cette fois étendu à l’ensemble de la ville (exception faite du périphérique, du bois de Vincennes, du bois de Boulogne), assure la mairie de Paris, confirmant une information du Parisien.

Christophe Najdovski, adjoint d’Anne Hidalgo aux transports, justifie dans le quotidien ce changement par une volonté de simplifier un « précédent dispositif trop compliqué et peu lisible ».

Taxis et VTC autorisés à circuler

Ainsi, de 11 heures à 18 heures en ce premier dimanche d’octobre, ni voiture, ni moto, ni scooters ne seront autorisés à rouler. Il y aura cependant, comme l’an dernier, quelques dérogations : les véhicules d’urgence secours et de dépannage pourront circuler, tout comme les véhicules de transports en commun (y compris les lignes de tourisme OpenTour et BigBus) et les taxis.

Nouveauté : les véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC) bénéficieront eux aussi d’une dérogation, confirme au Monde la mairie de Paris. Les véhicules autorisés à circuler devront tout de même respecter une vitesse maximum autorisée de 30 km/h.

Afin de veiller au bon fonctionnement de cette opération ayant pour but de « sensibiliser les habitants à la nécessité de modifier leur comportement vis-à-vis de la voiture », des contrôles seront réalisés par la préfecture et des agents municipaux aux portes et à l’intérieur de la ville.

« Les contrôles à l’entrée de la ville permettront de filtrer les chauffeurs ayant une dérogation, et d’autres agents seront présents à l’intérieur de la ville pour vérifier le respect de la vitesse », précise la mairie de Paris.

En 2016, 650 kilomètres de chaussées avaient été interdits aux voitures sur près de la moitié de la ville. Ailleurs, la vitesse était limitée à 20 km/h. Dans le périmètre de l’opération, l’association Airparif chargée de mesurer la qualité de l’air avait constaté