Le quintet australien Parcels. | PHILIPPE JARRIGEON

Repérés depuis quelques mois comme l’un des plus excitants espoirs de la pop internationale, le groupe australien Parcels étrenne l’été avec son nouveau single, Overnight – publié le 21 juin –, cosigné avec les robots stars de Daft Punk. Alors qu’on les sait très affairés à la préparation d’un nouvel album, le duo français composé de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, a choisi d’ajouter ces cinq jeunes chevelus, originaires de Byron Bay (la ville la plus à l’est du continent australien) mais exilés à Berlin, à la liste prestigieuse de ses collaborations (Pharrell Williams, Kanye West, The Weeknd…) après avoir vu Parcels en concert dans un club parisien. Un partenariat sans doute favorisé par le fait que la compagnie phonographique des Australiens, Kitsuné, est codirigé par Gildas Loaëc, ancien « homme à tout faire » de Daft Punk à la fin des années 1990.

Lire le portrait dans « M » : Le groupe Parcels, cinq garçons dans le vent

Dans leur cité balnéaire natale, aux longues plages vouées à la culture de la glisse, Patrick Hetherington (claviers), Noah Hill (basse), Anatole Serret (batterie), Louie Swain (claviers) et Jules Grommelin (guitare) ont d’abord tâtonné au sein de groupes de heavy metal comme de formations folk, avant que ces potes de lycée répétant dans le garage du café-pâtisserie – baptisé Parcels –, tenu par les parents du claviériste, agrègent leurs multiples influences grâce à leur premier home studio. Après une poignée de premiers titres (Myenemy, Gamesofluck, Hideout…), témoignant de son goût pour la soul, le soft rock californien, le disco, l’electro et les harmonies chorales, le quintette se fait plus balnéaire que jamais avec cet Overnight au funk ouvertement estival, n’égalant tout de fois pas l’efficacité entêtante de précédents tubes collaboratifs de Daft Punk, tels Get Lucky ou Star Boy.

Parcels ~ Overnight