VW, le premier constructeur automobile mondial par les ventes, a admis en septembre 2015 avoir installé un logiciel permettant de fausser les résultats des tests antipollution de près de 11 millions de véhicules diesel dans le monde. | INA FASSBENDER / REUTERS

Les Etats-Unis ont émis des mandats d’arrêt internationaux visant cinq anciens cadres de Volkswagen en lien avec le scandale des moteurs diesel truqués, rapporte jeudi 22 juin le journal allemand Süddeutsche Zeitung et les chaînes de télévision régionales NDR et WDR.

Les cinq ex-manageurs et informaticiens, parmi lesquels deux proches collaborateurs de l’ancien président du directoire Martin Winterkorn, ont été inculpés aux Etats-Unis de conspiration de fraude et d’infraction à la réglementation environnementale.

Un porte-parole de VW en Allemagne s’est refusé à tout commentaire. Un sixième mis en cause, Oliver Schmidt, lui aussi ancien manageur, a été arrêté en février à Miami alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour l’Allemagne.

Selon le Süddeutsche Zeitung, il est peu probable que les autorités allemandes remettent les cinq accusés à la justice américaine – la Constitution ne permet l’extradition de citoyens allemands qu’à d’autres pays de l’Union européenne ou à un tribunal international – mais il s’exposent au risque d’une déconvenue s’ils se rendent dans un pays tiers ayant des accords avec les Etats-Unis.

VW, le premier constructeur automobile mondial par les ventes, a admis en septembre 2015 avoir installé un logiciel permettant de fausser les résultats des tests antipollution de près de 11 millions de véhicules diesel dans le monde.