Benoît Hamon à Paris, samedi 1er juillet. | JACQUES DEMARTHON / AFP

L’ancien candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon lance, samedi 1er juillet à Paris, le « Mouvement du 1er juillet », une initiative dont l’ambition est de « refaire la gauche ».

La socialiste Naima Charaï a ouvert la journée vers 14 h 30 devant environ 3 000 personnes réunies sur la pelouse de Reuilly, dans le 12e arrondissement.

A son arrivée, Benoît Hamon s’est adressé à la presse :

« Notre objectif, il est simple. Toutes celles et ceux qui sont ici pensent qu’il y a une majorité sociale dans ce pays qui vit sous la coupe d’une minorité sociale. Cette minorité sociale, c’est l’alliance qu’a réussie Emmanuel Macron de la vieille bourgeoisie et de la nouvelle bourgeoisie. Notre objectif c’est que la majorité sociale d’ici cinq ans, et pour commencer d’ici 2020 aux élections municipales, redevienne une majorité politique. »

Au programme de l’après-midi : des prises de parole de représentants de la société civile et du monde politique comme Raphaël Glucksmann, un « procès citoyen » sur le thème de l’alimentation, des « ateliers » pour inventer « de nouvelles formes et de nouveaux outils pour reprendre le pouvoir ». M. Hamon doit s’exprimer à 17 h 30.

Des communistes également présents

Parmi les personnalités politiques présentes ou annoncées, les anciens ministres Philippe Martin et Dominique Bertinotti, les écologistes Yannick Jadot et Cécile Duflot, déjà présents au côté de M. Hamon durant la campagne présidentielle, qui s’est achevée sur un échec cuisant après le premier tour. Le candidat socialiste n’a recueilli que 6,4 % des voix. Aux législatives, il a aussi été éliminé, au premier tour également, dans la 11e circonscription des Yvelines.

Des communistes seront également de la partie : le secrétaire départemental du PCF du Val-de-Marne, Fabien Guillaud-Bataille, et le fondateur de la Gauche unitaire, Christian Picquet.

Des ténors appelés sans doute à jouer un rôle dans la reconstruction du PS, tels les anciens ministres Matthias Fekl et Najat Vallaud-Belkacem ou la maire de Paris, Anne Hidalgo, sont en revanche absents.