Le président de la République, a pris la parole, lundi 3 juillet, à la tribune du Congrès, devant les députés et les sénateurs réunis à Versailles. Emmanuel Macron a notamment annoncé qu’il lèverait l’état d’urgence, en vigueur en France depuis les attentats de novembre 2015, « à l’automne ». « Ces libertés sont la condition de l’existence d’une démocratie forte », a affirmé le chef de l’Etat.

En évoquant le projet de loi antiterroriste présenté fin juin en conseil des ministres, M. Macron a estimé que « le code pénal tel qu’il est, le pouvoir des magistrats tel qu’il est peuvent nous permettre d’anéantir nos adversaires ». Toutefois, le chef de l’Etat souhaite que le Parlement puisse « voter [des] dispositions nouvelles qui nous renforceront dans nos libertés ». Des mesures qui « devront viser explicitement les terroristes (…), qui seront placées sous la surveillance du juge dans le respect intégral et permanent de nos exigences constitutionnelles et de nos traditions de liberté ».