Les multinationales américaines condamnées par l’Union européenne depuis 2009.

Juin 2017, Google fait du favoritisme

Emmanuel Dunand/AFP

En condamnant Google à une amende de 2,42 milliards d’euros, mardi 27 juin, l’Union européenne a battu son montant record pour un abus de position dominante. Le géant de Mountain View est accusé de favoriser son comparateur de prix, Google Shopping.

Mai 2017, Facebook trompe son monde

Patrick Sison/AP/SIPA

Bruxelles a condamné la star des réseaux sociaux à une amende de 110 millions d’euros pour avoir fourni des informations trompeuses, lors de son rachat de WhatsApp, sur la possibilité de croiser les données des deux applications. Facebook a plaidé la négligence et accepté la sanction.

Août 2016, Apple profite d’avantages fiscaux

Stephen lam/AFP/Getty Images

Ce n’est pas à proprement parler une amende, mais Apple a écopé de la sanction la plus lourde. Le groupe de Cupertino a été condamné par Bruxelles à verser 13 milliards d’euros à l’Irlande, en remboursement d’avantages fiscaux, jugés illicites, dont il a bénéficié.

Mars 2013, Microsoft se dédit

Serge Attal/Only France

Au terme d’un long bras de fer, Bruxelles a imposé au géant du logiciel le paiement de 561 millions d’euros. En cause : le non-respect, par la société, d’engagements acceptés en 2009 pour échapper à une condamnation pour abus de position dominante.

Mai 2009, Intel abuse de sa force

Thierry Roge/Reuters

Il a fallu neuf ans d’enquête, sur ce dossier, avant que la Commission européenne ne rende son verdict. Intel a été condamné à verser 1 milliard d’euros pour abus de position dominante sur le marché des processeurs. L’entreprise conteste toujours cette sanction.