Meeting du parti La République en marche à Lyon, le 7 juin 2017. | JEFF PACHOUD / AFP

La République en marche (LRM) compte recruter des rédacteurs et des vidéastes pour faire connaître les initiatives et les messages de ses adhérents sur le terrain. « Nous voulons associer davantage la presse quotidienne régionale. Mais nous voulons aussi développer des contenus, de manière décentralisée. Si les médias n’y vont pas, on ira », a expliqué vendredi 7 juillet sa porte-parole, Laurence Haïm.

« Nous voulons aussi nous adresser à des médias un peu plus sociétaux, pour casser la lecture uniquement politique des partis », a-t-elle ajouté, à la veille de la première « convention » du parti présidentiel à Paris, destinée à déterminer ses grands chantiers à venir. « Nous montrerons cette dynamique de l’engagement citoyen », a affirmé Mme Haïm.

Communication directe

Au sommet de l’Etat, Emmanuel Macron privilégie déjà une communication directe avec les Français, par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Il n’a donné qu’une seule interview depuis son investiture, sur l’Europe, dans huit journaux européens simultanément, et supprimé l’habituelle interview télévisée du 14 juillet.

La République en marche revendique 373 000 adhérents, dont 100 000 supplémentaires depuis la victoire de M. Macron le 7 mai. Sur ce total, 160 000 militants actifs et 3 200 comités locaux ont organisé environ 70 000 événements politiques (ateliers, réunions publiques…) au cours de l’année écoulée.

Après la conquête de l’Elysée et de l’Assemblée nationale, LRM compte présenter des candidats à toutes les élections à venir. Le mouvement, qui veut renouveler la pratique de la politique, pourra grâce à sa victoire électorale s’appuyer sur des subventions de 20,5 millions d’euros, qui seront versées à la mi-2018.