Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, la Turquie est secouée par un coup d’état. Une partie de l’armée turque se soulève et tente de renverser le gouvernement. Mis en échec, les responsables sont accusés par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, d’appartenir au « mouvement Gülen », la confrérie islamiste du prédicateur Fethullah Gülen, réfugié depuis 1999 aux Etats-Unis.

Après ce putsch militaire raté, le pouvoir turc instaure, le 20 juillet 2016, l’état d’urgence et procède à une série de purges. Milieux universitaires, justice, armée, quelque 50 000 personnes auront été incarcérées et 150 000 fonctionnaires limogés ou suspendus. M. Erdogan se lance dans un reformatage de l’Etat.

La victoire du oui lors d’un référendum constitutionnel, en avril 2017, étend ses pouvoirs, lui permettant de contrôler l’exécutif, mais aussi très largement le législatif et le judiciaire.

Que devient le pays ? Peut-il être considéré encore comme une démocratie ? Quelles suites pour Erdogan ? Notre journaliste Marc Semo a répondu aux questions des internautes en Facebook Live.

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