Anthony Scaramucci, 53 ans, qui a été nommé vendredi 21 juillet directeur de la communication de la Maison Blanche, est un financier flamboyant, passé par Goldman Sachs avant de créer son propre fonds d’investissement. | JONATHAN ERNST / REUTERS

Le ton se veut résolument menaçant. Le tout nouveau directeur de la communication de la Maison Blanche, Anthony Scaramucci, a promis, dimanche 23 juillet, un nouveau départ au sein de l’équipe du président américain, tout en menaçant sans équivoque ceux qui parlent à la presse sans autorisation.

« Je vais prendre des mesures spectaculaires pour arrêter ces fuites », a affirmé Anthony Scaramucci sur la chaîne Fox, deux jours après sa nomination par Donald Trump, duquel il dépend directement.

« Si les fuites ne s’arrêtent pas, je vais réduire le nombre de collaborateurs, car ce n’est pas bien, a-t-il assuré. Il se passe des choses à la Maison Blanche que le président n’aime pas, et nous allons y mettre un terme. » Il a été encore plus clair sur une autre chaîne. « S’ils veulent rester, il va falloir qu’ils arrêtent les fuites, a-t-il dit sur CBS. S’ils continuent à faire des fuites, je licencierai tout le monde. »

Mission du nouveau communicant

Ce grand ménage fait sans doute partie de la lettre de mission du nouveau communicant en chef, le président américain étant depuis ses premiers jours à la Maison Blanche particulièrement irrité par les fuites à répétition de ses collaborateurs, qui racontent par le menu dans les médias, anonymement, les dissensions internes, les problèmes de coordination et les discussions privées du chef de l’Etat.

M. Scaramucci dirige la stratégie de communication de l’exécutif, tandis que la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, est chargée des interactions quotidiennes avec les médias. « La bonne nouvelle est que c’est un nouveau départ pour tout le monde », a ajouté ce vétéran de Wall Street. « Je veux avoir de bonnes relations avec les médias traditionnels », a-t-il assuré.