Le président du Conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni (à droite) et le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni, le 17 décembre 2015, à Ajaccio. | PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Trois partis autonomistes corses se réunissent, samedi 29 juillet, à Corte pour tenter de « constituer un grand parti de gouvernement », souhaité par le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, en vue des élections territoriales de décembre.

Jusqu’à présent, les trois partis autonomistes – Inseme (de M. Simeoni), A chjama naziunale et le Partitu di a Naziona Corsa (PNC) – siégeaient à l’Assemblée de Corse sous la bannière Femu a Corsica (« Faisons la Corse »).

La réunion de samedi a pour objectif de déterminer la stratégie et les alliances électorales futures. Il s’agit, entre autres, de déterminer si les nationalistes présenteront une liste unique dès le premier tour ou s’ils ne feront front commun qu’au second tour.

Galvanisé par la percée historique des nationalistes aux législatives, Gilles Simeoni veut resserrer les rangs en vue du vote attendu à la fin de l’année pour la collectivité unique de Corse. Cette dernière, qui doit voir le jour en 2018, sera le fruit de la fusion de la collectivité territoriale actuelle et des deux départements de l’île.

Sur France 3 Corse vendredi soir, il a souhaité permettre « à des femmes et à des hommes qui, hier, n’étaient pas nationalistes et qui se reconnaissent dans la démarche de (…) devenir à leur tour des militants ». Les premiers pas de cette nouvelle formation politique seront suivis d’un congrès fondateur cet automne, a-t-il précisé.