Sebastian Vettel à Mogyorod, au Nord-Est de Budapest, dimanche 30 juillet 2017. | Darko Bandic / AP

Après une saison et demi à se doucher au mousseux, les pilotes de Formule 1 enregistrent le retour du champagne sur les podiums. Et ce dès la fin de ce Grand Prix de Hongrie, remportée dimanche 30 juillet par Sebastian Vettel (Ferrari). C’est la firme propriétaire de la discipline, Liberty Media, qui en a fait l’annonce.

L’actuel leader du championnat de Formule 1 a remporté la 11e manche de la saison (sur 20) sur le circuit de Mogyorod, au Nord-Est de Budapest. L’Allemand obtient là la deuxième victoire de sa carrière en Hongrie.

Parti en pole position, Vettel a désormais onze points d’avance au classement des pilotes sur le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), 4e dimanche, alors que la F1 va effectuer une longue pause estivale avant le prochain GP en Belgique, prévu pour la fin du mois d’août.

Le quadruple champion du monde a remporté dimanche cette manche hongroise , devant son équipier finlandais Kimi Räikkönen et un autre Finlandais, en la personne de Valtteri Bottas (Mercedes).

Une tradition automobile depuis 1967

Le champagne en question provient d’un exploitation familiale située à 20 kilomètres au sud de Reims, la maison Devavry, dont la cuvée Carbon a été créée en 2011. Les détails financiers de cet accord de sponsoring n’ont pas été révélés.

Entre 2000 et 2015, la Formule 1 avait un partenariat officiel avec le champagne Mumm, filiale de Pernod-Ricard. Celui-ci s’est arrêté lorsque Bernie Ecclestone, alors patron de la F1, a refusé l’offre revue à la baisse, de dix à cinq millions d’euros par an que lui a présentée la prestigieuse maison rémoise à l’orée de la saison 2016.

Les pilotes de F1 se sont alors aspergés pendant un an et demi avec du mousseux californien Chandon, par ailleurs sponsor de McLaren-Honda.

La tradition consistant à faire sauter le bouchon d’une bouteille de champagne à la fin des courses auto remonte à 1967. Elle avait été lancée par le pilote américain Dan Gurney qui, cette année-là, avait triomphé avec Ford aux 24 Heures du Mans, aux côtés de son compatriote A.J. Foyt.