Gilles Simeoni (à gauche) et Jean Guy Talamoni. | PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP

« Sur la question de l’union, il n’y a plus de discussions ni à Corsica Libera (indépendantistes) ni a Femu a Corsica (autonomistes) : l’union va être reproduite », a déclaré dimanche 6 août Jean-Guy Talamoni. Le président de l’Assemblée de Corse s’exprimait à l’occasion des 37èmes journées internationales de Corte, traditionnel rendez-vous des indépendantistes corses.

Les participants s’y sont prononcés pour une union des nationalistes dès le premier tour des élections territoriales. « Nous savons qu’il y a une forte volonté des militants, des sympathisants et même des Corses qui n’ont pas encore rejoint notre majorité de voir les nationalistes demeurer unis », a ajouté M. Talamoni. « Je pense que la dynamique qui a été lancée a vocation à se poursuivre et à se renforcer », a-t-il insisté.

Surfer sur les succès aux régionales et aux législatives

Du côté des autonomistes, les choses semblent moins tranchées. « Je pense que la question d’une ou deux listes au premier tour doit encore faire l’objet de débats au sein de Femu a Corsica », a prévenu le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni. « Nous avons ouvert un chemin qui va se poursuivre avec les élections territoriales », a toutefois assuré le leader autonomiste.

Lors des dernières législatives, les nationalistes ont pour la première fois envoyé trois des leurs à l’Assemblée nationale. En 2015, la formation de Gilles Simeoni était arrivée en tête des élections régionales.

Alors pour Jean-Guy Talamoni, l’ambition est de transformer « la victoire électorale » en « victoire politique ». Des élections territoriales anticipées, du fait de l’avènement de la collectivité unique de Corse au 1er janvier 2018, ont lieu dans quatre mois.