Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson affirme que son homologue Wang Yi est sur la même ligne dure que lui dans le dossier nord-coréen | POOL / AFP

« Les deux dirigeants ont affirmé que la Corée du Nord représente une menace directe sérieuse et grandissante pour les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Japon ainsi que pour la plupart des pays du monde », assure un communiqué de la Maison Blanche publié dimanche 6 août après un entretien téléphonique entre Donald Trump et Moon Jae-In, le président sud-coréen.

Donald Trump et Moon Jae-In ont également promis d’appliquer « toute résolution pertinente » contre la Corée du Nord qui n’a montré pour l’instant aucun signe de renoncement quant à son programme nucléaire.

Parallèlement, Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain, a jugé lundi à Manille que l’adoption par l’ONU d’un net durcissement des sanctions contre Pyongyang samedi prouvait que la communauté internationale était unie derrière son objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne.

Russie, Etats-Unis et Chine sur une même ligne dure

Le chef de la diplomatie américaine s’exprimait en marge du forum régional de l’Association des nations du Sud-Est asiatique (Asean). Il a insisté sur le fait que la Corée du Nord devait cesser ses essais de missiles balistiques si elle voulait dialoguer avec les Etats-Unis pour résoudre la crise.

« Le meilleur signal que pourrait envoyer la Corée du Nord pour signifier qu’elle est prête à parler serait d’arrêter ces tirs de missiles », a-t-il dit. Le pays dirigé par Kim Jong-Un a procédé à deux tirs d’essai de missile intercontinental les 4 juillet et 28 juillet.

Les homologues chinois et russe de M. Tillerson seraient selon lui sur la même ligne dure en ce qui concerne l’attitude à adopter face à l’arsenal nord-coréen. Donald Trump a récemment critiqué l’inaction de la Chine, le principal partenaire commercial de Pyongyang, dans le dossier nord-coréen.

Le conseil de sécurité de l’ONU a sensiblement durci les sanctions contre la Corée du Nord samedi en adoptant à l’unanimité une résolution proposée par les Etats-Unis qui risque de la priver d’un milliard de dollars annuels de revenus d’exportations.