En 2013, au Venezuela, Nicolas Maduro est arrivé au pouvoir après la mort d’Hugo Chavez. Un an plus tard, le nouveau président faisait face à un vaste mouvement de contestation dans son pays. Depuis quatre mois, le mouvement s’est intensifié, entraînant la mort de 125 personnes et faisant plusieurs centaines de blessés. De plus en plus isolé, le Venezuela fait aujourd’hui l’objet de dénonciations à l’échelle internationale. Douze pays d’Amérique condamnent la « rupture de l’ordre démocratique » dans le pays, après l’élection de la très contestée Assemblée nationale constituante, et l’ONU parle « d’usage excessif de la force » et évoque des « détentions arbitraires ».

Alors que 70 % des familles vénézuéliennes vivent sous le seuil de pauvreté, comment expliquer cette crise globale que rencontre ce pays qui était, il y a peu encore, le plus riche d’Amérique latine ? De quoi se compose l’opposition à Nicolas Maduro ? Comment entrevoir une sortie de crise ? Fabrice Andreani, doctorant à l’université Lyon-II et chargé de cours à Sciences Po Lyon, a répondu à vos questions en Facebook Live.