En Corse, les feux ont ravagé plus de 4 000 hectares depuis la fin du mois de juillet. / PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Les incendies du Cap Corse et en Balagne étaient « fixés » lundi 14 août au matin, selon les pompiers. Les deux incendies n’ont pas fait de victimes mais ont parcouru environ 2 000 hectares de végétation depuis la nuit de jeudi.

« Les feux ne sont pas éteints, mais ils sont fixés, ils ne progressent plus, il n’y a plus de menace », ont expliqué les pompiers de Haute-Corse. « Nous effectuons désormais du noyage, du traitement de lisières, on a une épée de Damoclès au-dessus de la tête, car on attend du vent violent pour vendredi-samedi », ont-ils également prévenu.

Dans le Cap Corse, 270 pompiers restaient mobilisés pour traiter les six à sept kilomètres de lisières du feu qui a parcouru 1 800 hectares de maquis depuis la nuit de jeudi à vendredi.

En Balagne, un deuxième incendie, moins important mais situé sur un site très difficile d’accès où il a parcouru une centaine d’hectares, mobilisait toujours 150 pompiers lundi pour traiter de « nombreux points chauds ».

D’autres feux sous surveillance

Dans le Vaucluse, à Gordes, un incendie provoqué dimanche après-midi par un accident de voiture à proximité de l’abbaye de Senanque était également stabilisé lundi matin après avoir parcouru 30 hectares. L’effectif de 250 pompiers présents sur place va être revu à la baisse.

En revanche, en Haute-Corse, l’incendie qui a brûlé 2 200 hectares à Olmeta-di-Tuda depuis le 24 juillet, et celui qui a parcouru 125 hectares à Calenzana depuis le 5 août n’étaient toujours pas éteints, ont précisé les pompiers. « Ces feux sont sous surveillance, nous les traitons encore. »

Dans les Alpes-Maritimes, la progression d’un incendie qui s’est déclaré dimanche après-midi à Lucéram, à 25 kilomètres de Nice, n’était pas arrêtée non plus lundi matin. Les flammes ont parcouru 70 hectares de zone forestière. « Le feu n’est pas fixé, il est toujours en évolution libre », ont déclaré les pompiers, qui sont 200 sur place. Aucune habitation n’est toutefois menacée.