Quelques mois après l’élection d’Emmanuel Macron, l’ancien président de la République François Hollande (PS) a confirmé qu’il n’arrêterait pas la politique. « La politique c’est la vie de nos compatriotes, c’est la vie, aussi, du monde », a-t-il déclaré au cours d’une brève interview à la chaîne TV5 Monde, « je suis passionnément français et donc je continuerai à m’exprimer. »

« Aujourd’hui je suis dans une forme de retrait du fait que j’étais encore président il y a trois mois, et que je ne veux pas compliquer la tâche de mon prédécesseur », a-t-il poursuivi. Mais cette « retenue », ne « m’empêchera pas, à un certain moment, de dire ce que j’ai à dire. »

Mise en garde contre des « mesures trop brutales »

L’ancien chef de l’Etat a ainsi très peu commenté le début de mandat de son successeur. Sur le plan de la lutte contre le terrorisme dans le monde, « j’estime que ce qui est fait aujourd’hui est en continuité avec ce que j’avais engagé » sur le plan sécuritaire, a-t-il déclaré. « Mais il faut aussi apporter d’autres réponses, réponses économiques, écologiques, et réponses culturelles parce que nous avons besoin de ne pas avoir peur les uns des autres », a-t-il ajouté.

Resté très vague sur la politique économique du gouvernement, il a défendu « les décisions prises au bénéfice des Françaises et des Français » sous son quinquennat, appelant à « poursuivre et à protéger » ce « mouvement ». « Évitons de prendre des décisions qui viendraient contrarier cette tendance », a-t-il ajouté. Selon François Hollande, il y a aujourd’hui « une croissance qui va permettre de régler bien des questions y compris budgétaires, sans qu’il soit besoin de prendre des mesures trop difficiles ou trop brutales. »