Sebastian Vettel, pilote de Ferrari, arrose son vainqueur du jour Lewis Hamilton (Mercedes). / Antonio Calanni / AP

Ne l’invitez pas à votre anniversaire : le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) a dépossédé l’Allemand Sebastian Vettel (Ferrari) de la tête du championnat du monde en remportant dimanche 3 septembre le Grand Prix de Monza, où les tifosi étaient venus fêter les 70 ans de la Scuderia.

Il s’agit du 59e succès pour le triple champion du monde, qui détient depuis samedi le record du nombre de pole-positions (69). Hamilton a devancé son équipier, le Finlandais Valtteri Bottas, et Vettel, qui complète le podium. Suivent l’Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) et le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari). Le Français Esteban Ocon (Force India) termine sixième.

Sous un éclatant soleil, Hamilton, a mené de bout en bout à l’exception d’un tour après son ravitaillement. Le Britannique s’impose pour la quatrième fois de sa carrière sur l’Autodrome de Monza à l’occasion d’une course en dépassements qui a offert un spectacle très agréable et plein de suspense, sauf en ce qui concerne l’identité du vainqueur final.

Sur le podium, Hamilton a été hué par une grande partie des 75 000 spectateurs, alors que la foule des tifosi de la Scuderia, qui a submergé dans une immense marée rouge la ligne droite des stands après l’arrivée, a acclamé Vettel.

« J’adore être ici en Italie et j’aime la passion des fans, surtout ceux de Ferrari », a déclaré le pilote Mercedes, faisant bon visage. « Je respecte cette énergie mais je suis heureux, on a fait du super boulot cette semaine », a-t-il ajouté.

« On va y arriver! », a promis Vettel à ses supporters, au sujet de ses chances de décrocher le titre des pilotes à la fin de la saison, alors qu’il vient de perdre pour la première fois la tête du championnat et compte trois points de retard à sept courses de la fin.