Des membres de la CGT dénoncent la réforme du code du travail lors du forum estival du Medef à Jouy-en-Josas, le 30 août. / CHARLES PLATIAU / REUTERS

Afficher son « soutien » à toutes les initiatives syndicales contre la réforme du code du travail. Telle est la ligne que le bureau national du Parti socialiste (PS) a choisi d’adopter, lundi 4 septembre, sans appeler formellement à manifester le 12 septembre aux côtés de la CGT, de Solidaires et de la FSU.

« Le PS va éditer un tract national contre la loi Pénicaud [du nom de la ministre du travail] et appelle ses fédérations à mener des actions de mobilisation », a déclaré à l’Agence France-Presse le numéro deux de la formation Rachid Temal. Et les socialistes d’appeler à « des démarches unitaires ».

Au cours d’un point presse, l’un des porte-parole du PS, Karim Bouamrane, a précisé que les participants au bureau national de lundi avaient « été unanimes pour stigmatiser les ordonnances ».

Remous

« Tous les socialistes qui souhaitent défiler le 12 sont les bienvenus, il y aura des responsables socialistes qui seront présents le 12 » mais « on regrette que le cortège ne soit pas unitaire » – FO et la CFDT n’ayant pas appelé à manifester –, a souligné M. Bouamrane. Cette question de la participation ou non du PS au rassemblement de la mi-septembre a suscité quelques remous ces derniers jours au sein du parti.

Vendredi, le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale, Olivier Faure, a semblé trancher en annonçant que le PS n’appelait pas à manifester, contrairement à ce qu’avaient pu dire deux autres membres de sa direction collégiale provisoire, Luc Carvounas et François Kalfon.

Le Mouvement du 1er juillet (M1717) a pour sa part annoncé, lundi, qu’il serait présent, probablement avec son fondateur, Benoît Hamon, dans le cortège. Ce sera aussi le cas du Mouvement des Jeunes socialistes, proche de l’ancien candidat à la présidentielle socialiste.