A gauche, les opposants Julio Borges et Freddy Guevara, président et vice-président du Parlement vénézuélien, rencontrent Emmanuel Macron, le 4 septembre à l’Elysée. / Thibault Camus / AP

Les opposants Julio Borges et Freddy Guevara, président et vice-président du Parlement vénézuélien, ont été reçus à Paris par le président Emmanuel Macron, lundi 4 septembre. Ils lui ont remis une lettre de Lilian Tintori, épouse de Leopoldo Lopez, le prisonnier politique le plus connu. Elle a été interdite de sortie du territoire à la veille du voyage.

« Nous avons remercié Emmanuel Macron d’avoir été le premier président européen à qualifier le Venezuela de dictature, à juste titre, a déclaré Freddy Guevara. Le président français a l’autorité morale et la France l’autorité historique pour dénoncer les violations des droits de l’homme commises au Venezuela. Les Français peuvent sauver des vies. »

L’Elysée a condamné les mesures de répression prises à l’égard de l’opposition et renouvelé son attachement à la mise en place d’un processus démocratique sain au Venezuela : « La France est disposée à engager une réflexion européenne en vue de l’adoption de mesures visant les responsables de cette situation. »

Les opposants doivent rencontrer, mardi, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, la chancelière allemande Angela Merkel, mercredi, et la première ministre britannique, Theresa May, jeudi.