Le site d’Admission post-bac. / Capture d’écran du site APB / LE MONDE

Le nombre de bacheliers qui n’ont toujours pas obtenu de réponse favorable à leurs candidatures dans l’enseignement supérieur continue de baisser : ils étaient 65 000 le 21 juillet, 6 100 le 17 août, et désormais un plus de 3 000. Cent cinquante-neuf sont issus de fillières générale (bac S, ES et S), tous les autres ont obtenu un bac technologique ou professionnel, a détaillé la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, jeudi sur CNews.

Alors que ces bacheliers « pro » et « techno » demandent très majoritairement à s’inscrire dans les cursus courts et professionnalisants, mais sélectifs, que sont les BTS et les IUT, Frédérique Vidal a annoncé pour la rentrée 2018 une augmentation  « substantielle » du nombre de places dans les deux filières,  « pour accompagner les étudiants vers la réussite ». « Nous travaillerons avec Jean-Michel Blanquer [le ministre de l’éducation] pour les BTS et avec les présidents d’universités pour les IUT », a-t-elle précisé.

Quand il était candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé vouloir créer 100 000 places « dans de nouvelles filières courtes professionnalisantes proposées par les lycées, les universités, les établissements consulaires en lien avec les branches professionnelles ».

Le 21 septembre 2016, à la fin de la procédure APB 2016, 17 bacheliers généraux n’avaient pas obtenu d’affectation, alors qu’ils étaient encore 2 500 bacheliers professionnels ou technologiques dans la même situation. Cette année, la procédure complémentaire d’APB a été allongée : il est encore possible de postuler pour les formations où il reste des places jusqu’au 25 septembre minuit, et d’obtenir une réponses jusqu’au 30 septembre.