Marine Le Pen à Brachay samedi 9 septembre. / Lemonde.fr

Après sa rentrée médiatique sur le plateau du « 20 heures » de TF1, jeudi, voici venue l’heure de sa rentrée politique auprès des militants. Comme à l’accoutumée, la présidente du Front national est attendue dans le village champenois de Brachay (Haute-Marne), samedi 9 septembre à la mi-journée, où elle prononcera un discours de rentrée.

Suivez le discours avec notre journaliste sur place :

Le traditionnel « déjeuner champêtre » sera l’occasion de dévoiler les nouveaux logo et slogan qui accompagneront sa tournée des fédérations locales, prévue jusqu’au grand congrès de mars. Abandonnée, la rose bleue spéciale présidentielle, mais – rassure son entourage – la flamme du parti, elle, reste.

Ce premier rendez-vous avec des militants, discours de rentrée à la clé, sera surtout l’occasion d’analyser la voie dans laquelle compte s’engager Marine Le Pen, qu’il s’agisse de la refondation de son parti ou de la place qu’elle entend prendre dans l’opposition. Objectif : retrouver son rôle de chef du parti et de l’opposition vis-à-vis d’Emmanuel Macron.

Marine Le Pen fustige Mélenchon et rappelle son rôle de « meilleur opposant » à Emmanuel Macron

Alors que Jean-Luc Mélenchon apparaît depuis le début de l’été comme le plus virulent face à Emmanuel Macron, Marine Le Pen est revenue sur le devant de la scène pour défendre sa place d’opposante en chef, sur le plateau du journal de 20 heures de TF1, jeudi 7 septembre. « Dans une élection présidentielle, les Français choisissent le président [...] et le meilleur opposant. En l’occurrence ils ont choisi le Front national, ma candidature, pour être présent au second tour, » a déclaré la présidente du parti d’extrême droite avant d’attaquer le programme de M. Mélenchon, qui soutient, selon elle, « la régularisation de l’intégralité des sans-papiers, les liaisons dangereuses avec le fondamentalisme islamiste, ceux qui ont des éruptions de boutons à l’idée de dire “vive la France”. » Interrogée par Gilles Bouleau sur son silence, et même son absence dans l’hémicycle à la fin de la session parlementaire de juillet, Mme Le Pen lui a répondu qu’un « mal de dos » l’avait obligée à prendre du repos.