L’homme qui a attaqué – sans toutefois le blesser – un militaire de l’opération « Sentinelle » en patrouille à la station de métro Châtelet, vendredi à Paris, a été mis en examen lundi 18 septembre par un juge antiterroriste et placé en détention provisoire, selon une source judiciaire.

Agé de 39 ans, l’agresseur a été mis en examen à Paris pour « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ». Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.

Muni d’un couteau, le suspect, inconnu des services de police, avait attaqué le soldat en criant « Allahou Akbar » avant d’être rapidement maîtrisé. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu avoir voulu cibler un militaire, d’après une source proche de l’enquête.

« Les premiers éléments d’enquête vont dans le sens d’un passage à l’acte isolé », a-t-elle ajouté, précisant qu’aucune propagande djihadiste n’avait été découverte au cours des perquisitions, et que les investigations avaient mis en lumière « la fragilité psychologique » du suspect.

Il s’agit de la septième attaque recensée contre des militaires de l’opération « Sentinelle », mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015. La dernière en date avait fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine.