La police britannique a annoncé, dans la soirée du jeudi 21 septembre, la remise en liberté de deux personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’attentat à la bombe qui a fait trente blessés, vendredi dernier, à la station de métro londonienne de Parsons Green.

Un homme de 21 ans, interpellé le 16 septembre à Hounslow, une banlieue de l’ouest de la capitale, ainsi qu’un homme de 48 ans arrêté mercredi à Newport, au pays de Galles, ont été remis en liberté sans poursuites, dit-elle dans un communiqué. Quatre suspects restent en garde à vue et des perquisitions se poursuivent à quatre adresses.

Cressida Dick, qui dirige la police londonienne, a, par ailleurs, déclaré vendredi que la bombe aurait pu faire des dégâts considérables et que six autres projets d’attentat avaient été déjoués au cours des derniers mois. « C’était une bombe extrêmement dangereuse. Elle n’a que partiellement explosé. Elle contenait une grande quantité d’explosifs et d’éclats. Les choses auraient donc pu être bien pires », a-t-elle souligné sur l’antenne de la radio LCB.