VIncent Aboubakar a profité des largesses de la défense monégasque pour inscrire deux buts sur la pelouse de Louis II. / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Les joueurs ont changé, nous ne sommes plus à la même phase de la compétition, mais le score reste le même. Comme treize ans auparavant, en finale de la compétition, Monaco s’est incliné mardi 26 septembre face au FC Porto (3-0), incapable de prendre à revers le bloc formé par les joueurs de Sergio Conceiçao.

S’ils ont entamé la rencontre à l’offensive, les joueurs de Leonardo Jardim ne sont pas parvenus à convertir leurs premières occasions, Falcao, notamment, ratant sa reprise sur une offrande de Ghezzal. Et sur une contre-attaque des Portuenses, l’ancien pensionnaire de Ligue 1, Vincent Aboubakar profitait de la passivité de la défense monégasque pour ouvrir la marque, trompant Benaglio en s’y prenant à deux reprises (31e).

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Quarante minutes plus tard, le Camerounais avait plié la rencontre, inscrivant un doublé à la suite d’une nouvelle contre-attaque d’école, déposant Kamil Glick pour reprendre un centre venu de la droite (69e). Et les Monégasques, loin de leurs standards de l’an passé où ils avaient enchanté l’Europe avec une attaque de feu, ne sont parvenus à inquiéter Casillas qu’à une seule reprise, à la 71e minute, mais la barre renvoyant le tir de Radamel Falcao.

Et à quelques minutes du coup de sifflet final, Miguel Layun, entré en jeu, trompait Diego Benaglio, abandonné par sa défense en dépit de ses nombreux arrêts (89e). Les Portugais d’un excellent Yacine Brahimi, lui aussi ancien du championnat de France, achevant leur soirée parfaite sur la pelouse de Louis II.

Après son pâle match nul à Leipzig (1-1) en ouverture de la compétition, l’ASM (1 point) est déjà dernier du groupe G, à courir derrière son bourreau du soir (3 points) et le Besiktas, qui, lui, a fait le plein, s’imposant à domicile face au RB Leipzig (6 pts).